Le magazine – THE SAGES

« L’Homme mange la nourriture de l’homme ». On pourrait dire la même chose du choix vestimentaire : « l’Homme porte les habits de l’homme ». Mais quel est le régime alimentaire parfait pour l’homme ? Et quels sont les meilleurs choix vestimentaires pour l’homme et la femme d’aujourd’hui ?

Une fois le poids de 1 kg atteint, vous savez que pour produire ce kilogramme, il aura fallu au moins 36 fois plus de terre et d’eau que pour produire 1 kg de vêtements fabriqués en matière végétale.

Un changement radical de nos modes de consommation, dont nos choix vestimentaires font au premier plan partie, est absolument nécessaire, au risque pour l’espèce Homo sapiens de finir par détruire l’ensemble des écosystèmes de la planète, ce miracle de vie au sein de l’univers.

Ces instituts répondent à des questions philosophiques pointues de type : « Quelle est la nature de la matière noire et de l’énergie noire qui représentent 95 % du contenu de notre univers ? Comment notre cerveau - un système complexe de neurones interconnectés - donne-t-il naissance à notre esprit, à notre conscience ? 

Les méthodes de production industrielles et textiles doivent très rapidement évoluer aux fins de sauvegarder les apports végétaux racinaires des sols et augmenter le couvert végétal sur terre. Aussi, lorsque vous enfilerez un vêtement souvenez-vous que des millions d’hectares de forêt sont détruits et que la capacité de stockage de carbone des sols de la planète Terre s’épuise et disparaît.

Comme l’ont d’ailleurs très justement souligné Henri Leridonet et Ghislain de Marsily, membres de l’Académie des sciences, à propos de l’ingénierie écologique : “Il faut s’y engager sans tarder, avec plus d’ardeur, en l’associant au changement des habitudes mentales”.

En donnant du pouvoir aux groupes industriels, les citoyens s’empêchent de vouloir entreprendre par eux-mêmes. Les petits commerces ferment, les firmes se concentrent en s’achetant les unes les autres, et l’on entre dans un monde de hiérarchisation et de rentabilisation extrêmes.

On n’interroge pas seulement les écologistes pour comprendre l’écologie, car ceux qui ne sont pas activement impliqués ont aussi un avis sur la question. Amadou Hampâté Bâ écrivait lui-même : « Si tu penses comme moi, tu es mon frère. Si tu ne penses pas comme moi, tu es deux fois mon frère car tu m’ouvres un autre monde ».

Je veux rappeler au citoyen que c’est lui qui décide, qu’il doit reprendre le pouvoir qu’il a abandonné à une logique de profit déconscientisé, que c’est sa consommation qui détermine ce qui est fabriqué et comment c’est fabriqué, que c’est lui qui détient la responsabilité de son présent et de son avenir.

Il faudrait, avant tout, que nous connaissions mieux cette nature. Les tribus aborigènes, comme les Amérindiens ont toujours eu conscience du fait que la planète Terre leur offrait tout ce dont ils avaient besoin pour respirer, se protéger, se soigner, s’émerveiller et rester connectés à leurs racines.